dimanche 12 juillet 2009

Sous les draps

Mariages 2009 #4: Anne et Paul-Henri. Un grand cru. La messe fut une des plus belles depuis longtemps. Une grande joie parcourue de frissons et d'émotions. Le dîner fut un magnifique festin. Le meilleur discours, surprise, c'était celui de la grand-mère. De mémoire, elle a conclu par ces mots: "Je terminerai par des mathématiques: additionnez vos qualités, soustrayez vos soucis, multipliez-vous et ne vous divisez jamais!". La soirée, malgré un DJ fort inégal (soucis de mixage et fautes de goût fatales), la soirée fut une belle fête aussi. Ca a mouillé dans les chemises.
Le lendemain fut une journée sous les draps. Farniente. Blogage.

Des lectures:


Sous les draps et autres nouvelles, de Ian McEwan.
Relative déception avec ce recueil de nouvelles. En fait je crois que j'ai un peu de mal avec ce format. Rares sont les nouvelles que j'ai vraiment aimé. Celles-ci sont des oeuvres de jeunesse de McEwan (auteur que j'ai vénéré pour ses romans Samedi, Expiation et Sur la Plage de Chesil). Même s'il y démontre déjà l'aisance de sa plume, son style ciselé et subtil, peu d'histoires m'ont intéressé. On est loin de la maturité de ses derniers romans. Toutes ont un rapport avec la sexualité, toutes nous parlent d'amour, de son excès ou de son absence, de désir et de frustrations... Certaines sont oubliées aussitôt lues, d'autres tombent dans le glauque et le malsain, d'autres arrivent à toucher. Sur les treize, j'en ai aimé trois ou quatre. Mouais.


Un secret, de Philippe Grimbert
Une histoire de famille. Une famille juive qui a vécu le traumatisme de la guerre. L'auteur nous raconte comment il a tardivement appris les terribles secrets de sa famille. Avec des chapitres courts, au style épuré, Grimbert trouve les mots justes pour évouer l'indicible, pour esuisser au plus près les tourments de chacun, les ressorts dramatiques de cette histoire. Avec une économie de mots exemplaire, le récit touche au plus profond. J'aimerais beaucoup voir l'adaptation cinématographique de Claude Miller.

Un projet:
Trois jours à Prague. La ville de Dvorak et de Kafka. J'en rêve depuis longtemps. Ma mie et moi décomptons les jours.

Une découverte:

David Lynch, l'un des cinéastes américains contemporains les plus marquants (on lui doit Elephant Man, Lost Highway, The Straight Story, Mulholland Drive, INLAND EMPIRE), est un artiste complet: il est également peintre, musicien, photographe. Très vite, il s'est également intéressé de près au medium internet. Pour The Interview Project, David Lynch a produit le trip de son fils Austin, lui aussi cinéaste, qui a parcouru durant 70 jours l'ensemble des Etats-Unis pour rencontrer des gens ordinaires mais tant que ça. Il nous invitent à les rencontrer, par le biais de ces petites capsules de 4-5 minutes. Ces inconnus, présentés par leur prénom et leur lieu d'origine, nous disent quelques mots sur leur vie. On devient vite accro. Un nouvel épisode est publié tous les deux ou trois jours. Il y en a déjà une petite quinzaine. Il y en a encore une centaine en stock.

1 commentaire:

Antoine Fallon a dit…

Ouaouw très sympa ce truc!
Ca manque toutefois un peu de sous-titres quand on part se balader au fond de l'Oklahoma, mais ça sent bon la campagne et l'huile de vidange! :-)