dimanche 22 novembre 2009

Expectations/reality

- Allez, plus qu'une semaine à bosser comme un sanglier et je pourrai souffler un coup. Revoir un peu ma famille. Commencer mes recherches *parce que hein*. En décembre, c'est censé se calmer... J'y crois pas, ça sera bien chargé, mais au moins il n'y aura plus de grosse échéance comme celle qui tombera jeudi prochain. J'espère que tout se passera bien. Il y aura du monde, c'est déjà ça.
Quoi de mieux qu'un bon vieux dimanche soir pour scribouiller par ici.


- (500) Days of Summer, Marc Webb
Voilà un petit film fort sympathique. Premier film du clippeur Marc Webb, 500 Days of Summer est une comédie romantique pas comme les autres : boy meets girl, ils sortent ensemble, le mec tombe amoureux... elle pas. Racontée en flash-backs, voilà une non-histoire d'amour qui pue le vécu, et dont le ton aigre-doux laisse forcément place à plein de petites vérités que tout un chacun a déjà vécu dans sa vie sentimentale, misérable ou non. Ca m'a beaucoup parlé. *Hum.*
La séquence où l'écran est coupé en deux et présente d'un côté les attentes du mec (le film que tu te passes non-stop en tête) et de l'autre comment ça se passe finalement en vrai est particulièrement jouissive, parce que tellement vraie, tellement cruelle. Je me suis demandé comment était-ce possible que, à ma connaissance, personne ne l'ait fait avant.

Autre scène aussi simple qu'efficace, une chorégraphie improvisée en rue, le jour où le mec jump for joy d'avoir conclu avec la fille. Zooey Deschanel, actrice mimi qui ne m'avait jamais vraiment convaincue, m'a cette fois épaté. Joseph Gordon-Levitt, la révélation de Mysterious Skin, s'en sort bien.
Le film n'est pas dénué de petites maladresses, mais c'est frais, c'est drôle et touchant... On passe un chouette moment. Et la BO tue.


- J'ai terminé de lire ça:

Un excellent hors-série des Inrocks que tout fan de Leonard Cohen doit absolument posséder. On y trouve bien sûr toutes sortes d'évocations et d'analyses (par les meilleurs experts du poète), de biographies et discographies détaillées, de photos rares - et magnifiques. Mais le meilleur, ce sont les entretiens. Lire ces longues conversations (la plus longue, qui date de 1991, fait quand même 22 pages), le soir avant de se coucher, c'est comme prendre une leçon quotidienne de philosophie. Les propos du chanteur sont éblouissants d'intelligence et emplis de sagesse. Dieu que cet homme est passionnant. Et ça donne bien sûr envie de découvrir ou redécouvrir tous ses albums.
En attendant, on pourra apprécier le nouvel album de reprises "Cohen revisited" (les Inrocks étaient déjà l'initiateur du célèbre disque "I'm your fan"). On y retrouve quelques reprises bien connues (Hallelujah par John Cale, The partisan par 16 Horsepower & Bertrand Cantat, Bird on a wire par Johnny Cash) mais aussi d'autres reprises convaincantes comme Chelsea Hotel # 2 par Lamchop ou Famous Blue Raincoat par Marissa Nadler.



- Caviar ou lentilles, de G.Scarnicci et R.Tarabusi

La reprise de ce classique de la comédie napolitaine, par L'Atelier des Professeurs du Collège Saint-Michel. Comme dans toute troupe amateur, il y a du bon et du moins bon. Je ne m'attarderai pas sur les deux ou trois très mauvais comédiens (c'en est gênant), mais j'aimerais saluer le talent de l'ami Venceslas, épatant dans le rôle principal, le truculent Papagatto. Diction parfaite, bonne voix, tempo nickel, mimiques hilarantes, belle présence... C'est un vrai plaisir de le voir sur scène. J'aimerais vraiment jouer un jour avec lui. Quant à la pièce, ce fut très sympa, du vaudeville avec ses habituelles lourdeurs et ses inévitables fulgurences comiques. En plein mileu d'un crescendo comique particulièrement efficace à la fin du deuxième acte, je me suis rendu compte que j'avais déjà vu la pièce... Il y a peut-être 15 ans de cela.



- Les Bleus se qualifient en trichant. C'est assez triste. Je suis nettement plus content pour les algériens.



- Mariages 2009 #10: Thibault & Stéphanie.

L'avantage avec les mariages où tu connais pas un chat (à peine une ou deux connaissances du deuxième ou troisième degré), c'est de pouvoir faire connaissance avec des personnes qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam. Quelques sympathiques rencontres, donc. Et plein de petits fours, un long mais délicieux repas, deux très bons discours et, pour finir, quelques pas de danse pour faire comme si.

1 commentaire:

Blythe a dit…

Contente que (500) Days... t'ait plu, pour moi c'est le film de l'année ! Et je finis à chaque fois (je l'ai vu 4 fois déjà) la scène expectations/reality la gorge serrée...