mardi 1 décembre 2009

Miam miam

Je souffle un petit peu au boulot. Le congrès s'est bien passé, bilan très positif. Le site est en ligne (ici). Les vidéos sont terminées (ici).


Ce fut le premier week-end complet depuis les vacances en Bretagne. Par le hasard de l'agenda, il fut rythmé par de grands moments gastronomiques.

Vendredi soir, nous avons mangé comme des dieux chez les Dames Tartine. J'ai vraiment une mauvaise mémoire pour retenir le nom des plats, mais il y avait de l'émincé de coquilles Saint-Jacques, des filets de dorade, splendides, une purée, du jus de truffe, je sais plus... C'était à tomber.
Samedi, anniversaire de Martin fêté aux Secrets du Chefs. Thème du cours: Cuisine d'automne et de chasse *oui Monsieur*. Au menu (niveau: moyen; coût: cher): Croustillant de ris de veau aux champignons et châtaignes et son bouillon beurré (ça c'était absolument fabuleux) ; filet de cerf aux chanterelles et foie gras d’oie et son coulis de persil ; croquant de pink lady au calvados et parfum de chicorée. Ou quand tu exploses ton quota de calories dès 14h20. On s'est bien marré. Le chef était sympa et, Dieu merci, pédagogue.
Le soir, chez V&B, ce n'était pas de l'eau et des Krisprolls comme espéré, mais bien un très bon plat de veau aux poires.

Dimanche midi, retroussage de manches et serrage de coudes pour fêter l'anniversaire de Mère. Le cadeau principal (oui parce que la raquette de tennis, c'est sympa mais bon): un repas complet géré de A à Z par toute la family. Mère était sommée de ne pas intervenir. Ce qu'elle dut quand même faire, en catastrophe, suite à un brûlage de fond de casserole qui a fort inquiété S. Au final on s'en est très bien sorti. Les croustillants au chèvre et au pesto sont bien passés, le râble de lièvre au porto était nickel, le gâteau au chocolat tip top.


A force de digérer, je n'ai même pas eu/pris/trouvé le temps de venir rédiger par ici...


- Le Barbier de Séville de Beaumarchais, au Théâtre National.

Après le terrible Cocu Magnifique, on peut dire que notre Abonnement se déroule plutôt bien!

L'intrigue, vieille de plus de 230 ans, est - il faut bien l'avouer - plutôt maigrelette. Le plaisir est forcément ailleurs. Cet ailleurs, dans ce cas-ci, c'est cette euphorie que l'on appelle le plaisir du théâtre. Et ici, c'est une parfaite win-win situation. Les comédiens, tous parfaits, livrent une performance hautement jubilatoire, jouant à fond la corde du burlesque (et Dieu que c'est drôle). Mentions spéciales à Jean-Claude Baudson pour son Bartholo defunèsien et à Fabrice Murgia pour son Figaro bondissant. Au-delà de leur talent, immense, une évidence s'impose: ceux-là prennent leur pied à jouer. Leur pied total. Le plaisir de spectateur est à la hauteur, grâce à une production haut-de-gamme, et ce à tous les niveaux. Scénographie inspirée, décor malin et classieux, costumes absurdes, tout ça c'est du beau travail... Et puis, le metteur en scène Jacques Delcuvellerie a eu la bonne idée d'entretenir en profondeur la tradition musicale liée à la pièce, à travers des idées géniales: un clavecin qui commente l'action, un numéro de crooner sur du Ry Cooder, des numéros chantés par Rosine ou Figaro, des ritournelles de Prokoviev, Beethoven, Mozart et Rossini bien sûr.. Outre ces moments, tous mémorables, c'est la mise en scène dans son ensemble qui respire la musicalité. Le résultat est un spectacle complet, plein de joie, d'espièglerie, de clins d'oeil, de douce folie, d'amour du théâtre. Une bien belle soirée.

- Controverses. Une histoire juridique et éthique de la photographie. Au Botanique.


Comme son nom l'indique, cette exposition propose une grande collection de photographies (des débuts à nos jours) qui d'une manière ou d'une autre ont eu, sur le plan éthique, historique, juridique ou déontologique, une histoire à raconter. Explication toujours passionnante, assurée par un paragraphe clair et concis. Parmi les photos, quelques grands classiques évidemment, mais aussi des images moins connues ou plus rares. Ce fut extrêmement intéressant.

- Monsters, Inc.

Pour la dixième fois, je pense (il y a un stade où on ne compte plus). Inusable chef-d'oeuvre de Pixar, ce film reste un régal sans nom. C'est bien sûr hilarant, émouvant, techniquement époustouflant et d'une grande intelligence (quel autre film d'animation propose une vision aussi pertinente du monde du travail en entreprise?), mais je resterai toujours admiratif devant la facilité incroyable avec laquelle Pete Docter (à qui l'on doit le meilleur film de l'année, Up) fait passer ses idées les plus loufdingues comme quelque chose de parfaitement normal et tout à fait crédible.

- Quand un proprio "un petit peu négligent sur votre dossier" oublie de vous facturer le gaz et l'électricité pendant quatre ans, la note se fait... salée. Digestion difficile.


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