mardi 29 décembre 2009

Love, love, love

- Il est presque 17h, dehors il fait pourri. Là, je revois Robin des Bois avec neveu n° 1. Je lui avais proposé Là-haut, mais il a préféré rerererevoir ce grand classique. C'est vrai qu'on ne s'en lasse pas. Magique, ce dessin animé. J'avais oublié à quel point le héros cultivait l'art du déguisement. A quel point c'était drôle, aussi.

Père Siffleur est un des meilleur personnages Disney, tous métrages confondus.
Le lardon est en plein dans la phase "Pourquooooiiiii?" *nerfs mis à l'épreuve*. A côté, neveu n° 2 claironne non stop. Il grince, il couine, il ronronne, il hurle, le gredin.
Je n'entends même plus le ronronnement de mon ordinateur.

- Les fêtes de Noël se sont très bien passées. Des bulles, des hottes de cadeaux, des retrouvailles, des délicieux repas... Et même des chansons, tiens. Beaucoup de joie.
Et une très belle surprise le soir du 27. Ca s'est joué de peu, mais je me suis fait avoir comme un rat... Excellente soirée parmi deux poignées d'amis qui comptent énormément. Ma chérie en a une fois de plus épaté plus d'un par ses fabuleux talents culinaires. Que du bonheur.


- Je suis donc entré dans la dernière année des 20. La trentième. La règle du "années paires = ça casse; années impaires = ça passe" se vérifie: je le vis plutôt bien. De toute façon, je ne fais pas mon âge. *ouais c'est ce que je dis chaque année*
Dieu que le temps passe vite.

- En musique j'ai de quoi tenir quelques temps, grâce à deux très beaux objets: les Chefs-d'oeuvres de la Musique Sacrée, compilation de 29 CD pour 70 oeuvres concoctée par Harmonia Mundi, des premiers chants chrétiens du Moyen-Âge à Leonard Bernstein.

L'autre boîte à trésors, c'est l'intégrale des albums des Beatles, entièrement remasteriés. Les pochettes, reproductions archi-fidèles des pochettes 33 tours d'antan, sont soigneusement rassemblées dans un beau coffret noir, une pomme verte au milieu. Du beau travail.

Des Beatles, je ne connaissais que les best-of, le "rouge" et le "bleu", plus quelques titres par-ci par-là. Depuis longtemps je désirais découvrir les albums. Voilà qui est fait. Et quel bonheur! Non seulement je découvre une masse de chansons que je ne connaissais pas, mais cette intégrale permet également de mieux saisir l'évolution musicale de ces génies. Des premiers twists & shouts aux dernières bandes "spectorisées" de Let it Be. Les chefs-d'oeuvres s'enfilent... Help!, Rubber Soul, Revolver, Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, le "white album", Abbey Road, et j'en passe... Une mine d'or.

- Le live de Bashung, Dimanches à l'Elysée, c'est du solide aussi.

- Brothers, de Jim Sheridan.

Tommy et Sam sont frères. Le premier sort de prison, le deuxième part à la guerre. Tommy essuie les réprimandes de son père et retrouve le droit chemin en se prenant d'affection pour la petite famille de Sam. Mais un jour, Sam est porté disparu et déclaré mort. Le deuil est difficile. Sauf que Sam a survécu, s'est fait prisonnier et vit l'enfer entre les mains des Talibans. Grace et Tommy se rapprochent doucement et, en guise de consolation, s'imaginent peut-être une nouvelle vie ensemble. Un jour, Sam revient...
C'est là que le drame révèle sa vraie nature. Ce qui s'annonçait comme un triangle amoureux avec des cris et des pleurs se revèle comme un drame aussi simple que terrible sur les ravages de la guerre. Sam, traumatisé à vie par un événement devenu secret inavouable, ne sait plus vivre comme avant et s'enferme dans la culpabilité, l'autopunition. De leur côté, Grace et ses enfants doivent réaccepter le présence de celui qu'ils pensaient disparu. Il y a bien des cris et des pleurs, mais le drame est mené avec tact et transcendé par un trio de comédiens au sommet de leur talent. Tobey McGuire s'en sort bien dans son rôle le plus sombre à ce jour. Natalie Portman irradie l'écran, une fois de plus, mais la palme va a Jake Gyllenhaal, qui à mes yeux n'a jamais été aussi bon. La direction d'acteurs s'admire également chez les enfants. La gamine, toujours au bord des larmes, a un côté crispant, jusqu'à ce qu'elle finisse par te clouer le bec, lors de la scène du ballon.
Avec ce remake d'un film suédois, Jim Sheridan signe un drame bouleversant mais néanmoins retenu. Qui s'arrête au bon moment. *Prévoir Kleenex en cas de besoin*

1 commentaire:

Chris a dit…

Hum, hum, pour le 27, c'était pourtant grand comme une maison ! je râlais de ne pas pouvoir être là... Mais bon, j'ai eu droit à un coup de fil ;-)

Dis, j'ai plein de musique à échanger... Tes beatles m'intéressent... On arrivera bien à se mettre d'accord ! ;-)

A+