lundi 14 juillet 2008

De tout, de rien... (2)

- C’est les soldes. Il faut absolument que je me trouve de nouvelles chaussures, les miennes tombent littéralement en morceaux, ce qui fait également grimper le puantomètre de mes pieds. L’autre jour je les traîne à l’INNO, mais ça s’est passé exactement comme redouté: soit aucun modèle ne me plaît, soit le modèle qui me plaît n’est que disponible en taille 47. “Tout est en rayon, Monsieur.” Gnnnniiiii. Du coup je me suis acheté un pull.

- Samedi dernier, mariage de P et JC. Une mémorable fête... une journée inoubliable, sur la top-liste de la saison des mariages 2008. Nous avons bien chanté à la messe, qui fut d’ailleurs très belle, très profonde, très émouvante, et à l’image des mariés. JC bouffait les paroles du prêtre avec ses sourcils, c’était rigolo. P était plus belle que jamais, forcément. Réception arrosée dans tous les sens du terme, pleine de retrouvailles, de papotes, de bubulles, de rires. Le dîner fut particulièrement délicieux, segmenté par de mémorables discours. Celui du père de P, exceptionnel, la chanson des frères de JC, tubesque, et la jolie dissertation sur la papote, par les témoins de P. A table ce fut la bonne rigolade, LP était très en forme. Solide ambiance aussi sur la piste de danse. Dragage par une fille de 18 ans, aussi. Ca ne me rajeunit pas tout ça...

- Le réveil du lendemain fut inhumain: rendez-vous avec la première séance de répétition pour le Carmina Burana. Ce fut intense (22p. en 6h, considérées comme acquises) et pas simple (surtout de par ses structures rythmiques alambiquées), mais franchement très intéressant. Je suis content d’explorer d’autres choses dans le chant choral, et d’offrir à ma voix une musique plus difficile. Chouette petit challenge artistique! Et puis, chanter à plein poumons le fameux "O Fortuna", c'est quelque chose. Le groupe est sympa, aussi.

- Petite coquillette au boulot, l'autre jour. L’imprimeur s’est trompé de couverture pour 1500 brochures de 212 p. Elles étaient déjà en route vers le Royaume-Uni. On m’a encore rappelé qu’il ne fallait faire "confiance à personne", dans ce métier. Tout vérifier non pas deux fois, mais trois. *Ouéééé*

- Petit mot aussi sur ma première expérience eBayenne. J’avais repéré un très beau vélo à un prix raisonnable, mais quelqu’un a surenchéri en dernière minute... “Désolé, vous n’avez pas obtenu l’objet.” Noundidjoum. Je me suis consolé avec l’acquisition d’une guitare folk. Le bois a l’air fragile, la housse est trop juste, elle sonne un peu comme une casserole et son look fait limite fan-club de Kenny Rogers, mais pour 35 euros je pouvais pas m’attendre à mieux... Je ne crois pas que je la garderai très longtemps. On verra.

- Je n’avais plus coupé mes cheveux depuis 5 mois. Ils avaient atteint une certaine longueur qui m’amusait, mais “ça devenait un peu n’importe quoi” dixit Léon. J’aime bien me faire couper les cheveux, et j’ai toujours aimé ça. Le bruit des ciseaux, la drôle de façon de faire le shampooing, le doigt qui plie l’oreille, la chemise en soie hyper moche, la vibration du rasoir électrique qui te flanque des frissons dans la nuque, le tête de n'importe quoi qu’on tire à mi-parcours... Et la papote avec le coiffeur. Léon est tout le contraire du coiffeur de mon enfance: il se déplace à domicile en moto (yeah), et il est bavard comme une pie. Son nouvel appartement, son expérience avec sa “postiche” (mot officiel de moumoute), son fils qui ne lui parle plus, son ronflement qui a engendré des problèmes conjugaux.. Dernièrement, il m’a également appris que des chercheurs auraient trouvé un moyen de faire repousser des cheveux, par greffe de cellules souches. Les chauves sourient. Mais le procédé a un prix, estimé entre 10.000 et 15.000 euros. Environ 10 cents par cheveux. J’ai déjà quelques amis (qui souhaitent garder l'anonymat) qui seraient intéressés, mais ils peuvent économiser dès maintenant.

- Mon neveu arrive à l’âge où l’on essaye de le sensibiliser à l’utilité du pot. Il n’a pas encore le réflexe (la conscience) de faire ailleurs que dans son lange, mais en sent que ça commence à le gêner, ce qui donne lieu a des scènes très comiques. Hier je jouais avec lui au Fisher Price tout pourris qui avaient déjà fait le bonheur de son papa et son tonton, quand soudain je sens une odeur de pet. Illico, le petit bonhomme se lève en me jetant un regard “désolé, je dois te laisser”. Puis, d'un pas hésitant, il fait le tour de la pièce, faisant semblant de s’intéresser à l’horloge ou le pied de table le plus banal, avec au visage une expression tordue mêlant effort et sourire gêné. Il était trop tard pour le pot, et puis j’étais plié en deux par le comique de la scène. Par contre je n’avais plus fort envie de jouer. Va chez Granny.

- Bonne répétition avec la chorale d’amis que je dirige, hier. Malgré le niveau objectivement médiocre de l’ensemble, ça s’améliore de répétition en répétition, et je commence à croire que cela donnera quelque chose de chouette le jour J. Quand je repense à la première répé (où durant la première heure je me suis dit qu’on y arriverait JAMAIS), c’est le jour et la nuit. Ils sont moins timides et relâchent plus leur voix, apprennent les mélodies plus rapidement. Et mine de rien, même les plus “nuls” commencent à se rendre compte de l’une ou l’autre cacaphonie. Certains chants sont passés à la trappe, d’autres remplacés, d’autres simplifiés: on fait avec les moyens du bord. Le résultat sera sans doute moyen musicalement, mais je suis convaincu que l’ambiance du groupe prendra le dessus sur le reste. Ce ce que les gens retiendront, ce ne seront pas les notes (fausses ou justes), mais l’amitié qui dégage de cette bonne bande d’affreux. On va bien se marrer.

- Cette semaine mon boss est en congé... Ca me fait des vacances. La PAIX. Conséquence, une flemme pas possible pour bosser. Je vais devoir abréger ce message. Hum.

- C’est l’été, c’est l’Ecran Total à l’Arenberg. Pléthore de bons films à voir ou revoir, de classiques à découvrir ou redécouvrir... Et de choix cornéliens à faire. Ce soir, grosse hésitation entre “Fanny et Alexandre” de Bergman et “Dog Day Afternoon” de Lumet, deux classiques que je n’ai toujours pas vus. Ah, on me conseille le Bergman...

2 commentaires:

Noony a dit…

Merci de m'avoir fait retrouver cette chanson Arnotte!

Que de souvenirs sur Out of time bordel...

Arnotte a dit…

Haha, avec plaisir, man. :-) Be my guest.
"Out of Time" est à mes oreilles toujours leur meilleur album, une boîte remplie de tubes. Et, comme tu dis, de souvenirs..