Et pour la première fois de ma vie, la Cathédrale Notre Dame de Reims. Epoustouflant.
- De retour au pays, j'assiste à la victoire du Standard, qui réussit l'exploit de ne pas faire moins bien que l'an dernier. C'est un peu cruel pour Anderlecht (ça s'est joué à un pénalty près, en somme...), mais le doublé des Rouches est un exploit qui m'a fait plutôt plaisir. A moins qu'il ne s'agisse de ce plaisir bizarrement rétro d'écouter un match de foot à la radio? A entendre cette avalanche de cartes jaunes et ces débordements de testostérone, c'était pas joli à voir. Ce qui était grisant à entendre, c'est cette explosion de joie inouïe au coup de sifflet final. Avec ce séisme de décibels, le stade de Sclessin peut rivaliser avec tout le Brésil lorsqu'il gagne la Coupe du Monde. Difficile de ne pas être heureux pour eux. Ah, ces bons liégeois...
- Champagne aussi pour Michael Haneke, qui décroche finalement la Palme d'Or avec Le Ruban Blanc. Haneke, l'un des cinéastes européens contemporains les plus importants, avait déjà été primé pour La Pianiste (double prix d'interprétation pour Isabelle Huppert et Benoît Magimel) et pour Caché (Prix de la mise en scène). Je suis personnallement très content pour le barbu autrichien. Dans la presse, les réactions sont diverses: avec Huppert à la présidence du jury, les réfractaires du cinéaste (de même que ces cons de journalistes qui n'ont même pas vu le film) vont bon train avec leurs accusations de copinage. Certains évoquent, et c'est effectivement souvent le cas, une Palme du compromis (qui met d'accord les défenseurs du Von Trier et ceux de l'Audiard), quand d'autres parlent simplement d'une récompense incontestable pour le film le plus important de la sélection. En attendant la sortie de ce Ruban Blanc, je me réjouis de m'attaquer enfin au coffret DVD Haneke Collection, qui depuis Noël prend doucement la poussière sur mon étagère.
1 commentaire:
Aaaah c'est lui Baud...
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