mardi 30 juin 2009

Off the wall

Nom d'un pétard, je n'ai plus le temps de passer par ici... Trop de boulot, trop de soirées prises pour faire autre chose que de glander peinard sur son ordi.

Panique au village est une réjouissante réussite. Ceux qui aiment, allez-y. Là j'ai pas trop le temps, donc je développerai un peu plus tard.
A part ça, ce qui me démange bien sûr de poster ici depuis jeudi soir, c'est le décès de Michael Jackson.


M'est arrivée une chose que je n'avais jamais vécue: la mort en direct d'une célébrité, via le web. Il est loin, le temps où je me faisais réveiller en sursaut par mon frère m'annonçant en trombe le que Roi Baudouin était mort. Il m'avait refait le coup avec Kurt Cobain. Jeudi soir, peu avant minuit, j'ai donc été rapidement mis au courant (via mon forum) de la première info donnée par TMZ: Michael Jackson est à l'hosto. Arrêt cardiaque. A partir de ce moment-là, l'info a commencé à pulluler comme la peste sur la toile, à une vitesse hallucinante. Toutes les minutes, un nouveau site d'info, prestigieux ou non, publiait la nouvelle à son tour. Et chacun de ces sites actualisaient leur page toutes les cinq minutes, histoire de repréciser inlassablement qu'ils n'en savaient finalement pas beaucoup plus que la concurrence. Certains annonçaient déjà la mort, d'autres préféraient attendre la confirmation officielle. Confirmation qui a fini par tomber plus d'une heure et demi plus tard. Même s'il n'y avait pratiquement aucun espoir, impossible d'aller se coucher sans être sûr. A la radio, les chaînes musicales allaient déjà bon train avec leurs hommages.
Le lendemain matin, on prend mieux conscience de l'effet cataclysmique de la nouvelle, sur la terre entière. Entretemps, ce sont les quelques souvenirs qui nous lient à lui qui ressurgissent...
- Mes derniers souvenirs de Michael Jackson étaient un peu les mêmes que tout le monde: des déboires financiers, un dernier album de merde, un bébé exhibé dans le vide, une physionomie toujours plus terrifiante, des détournements hilarants (
ici).
- Mes premiers, je les dois à un vieil ami d'enfance, Gilles. Il m'avait prêté sa cassette de Bad, m'avait tant bien que mal montré ce qu'était le Moonwalk, m'avait contaminé par la virus "MJ". Dangerous fut un des premiers CD que j'ai achetés. J'avais 11 ans.
- A la même époque, je passais des heures devant MTV à guetter impatiemment les diffusions de ses clips aux effets spéciaux fabuleux et révolutionnaires, Remember the time, et, surtout, Black or White. Celui de In The Closet était pas mal non plus car on y voyait les déhanchements de Naomi Campbell.
- Ma phase Michael Jackson s'est finalement vite effacée au profit d'autres troubadours sympathiques (Nirvana, REM, Pearl Jam) et je n'ai plus jamais acheté d'albums de lui. Même pas Thriller. Même quand le rebelle en moi s'est assagi et que j'ai repris conscience que Michael Jackson ben c'était quand même de la balle, je me contentais des diffusions, à la radio ou en soirée, de toute sa cargaison de tubes indémodables des albums précédents, d'Off The Wall à Bad.
- HIStory, qui comprenait quand même quelques toutes bonnes nouvelles chansons, je me suis contenté de le louer à la Médiathèque. *ah, le temps où j'allais à la médiathèque*
- La suite, ça m'a gonflé. Ses deux albums inintéressants, ses déboires judiciaires et financiers, ses mariages à la mords-moi-le-noeud...
Le bonhomme prenait gentiment la poussière dans ma mémoire. L'annonce de sa nouvelle tournée m'a laissé indifférent, mais c'est à ce moment-là que l'idée qu'il n'allait plus tenir longtemps m'avait traversé l'esprit. Sans penser qu'il mourrait quelques temps plus tard...
La nouvelle m'a donc choqué, comme tout le monde (vendredi je me sentais un deuil), mais pas surpris. Sa vie privée, bousillée par le poids de sa vie artistique et qui, en gros, fut du grand n'importe quoi, fut un sommet dans le genre. Et comme les plus grands, il s'en va "trop tôt", comme on dit. Mais le corps de cet homme-là ne savait pas tenir plus longtemps.
La plus belle des consolations, c'est croire, au final, que ce qui restera, c'est sa musique. Et ses pas de danse. Et ses clips.

Allez, à chaud, mes dix chansons préférées:

- Don't stop till you get enough
- Thriller
- Wanna Be Startin Somethin
- Bad
- Dirty Diana
- Smooth Criminal

- Black or White
- Keep The Faith

- Scream
- Stranger in Moscow

Oh, il y en a d'autres.

Pour le plaisir:

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