Ceci n’est pas un tableau d’un peintre flamand du XVIIème siècle, mais bien une image de Barry Lyndon (1975), mon préféré des quelques chefs-d’oeuvre de Stanley Kubrick, un des plus grands génies du 7ème art. Electrochoc esthétique (ces éclairages en lumière naturelle ou à la bougie, les fameux zooms, sans oublier la meilleure voix off jamais écrite, ainsi que la fameuse BO) mais également terrible drame humain, Barry Lyndon est un film épuisant de beauté et d’intelligence, une oeuvre monumentale qui défie le temps ; pour un film historique, c’est un beau compliment.
Cinebel, le portail du cinéma en Belgique sur la toile, a pris l’initiative de projeter tous les trois mois des « films qui tuent sur grand écran », au “Musée du cinéma (bis)” (provisoirement situé Rue Ravenstein pour cause de rénovations). Et c’est donc samedi soir qu’un de mes fantasmes cinématographiques s’est réalisé. Certes, la copie était un peu dégueulasse (griffes, taches, photogrammes manquants…), mais ce fut bel et bien le bonheur attendu. Les 182 minutes passent évidemment comme un coup de vent, et même à la énième vision (j’en suis à 8, je crois), au-delà de la magnificence visuelle, sonore et dramatique, ce film reste sidérant de maîtrise et de perfection du premier au dernier carton. Tant de choses resteront à jamais gravées dans mon cœur et ma mémoire de cinéphile : l’ironie de la voix off, la rencontre entre Barry et Lady Lyndon où Schubert remplace les mots, l'humour pince sans rire, les scènes de batailles qui paraissent absurdes, le jubilatoire Révérend Runt, ce cut hautement lacrymogène sur le petit cercueil blanc (et Haendel qui en remet une couche avec sa Sarabande), le duel final dans la grange, l’image figée sur les béquilles, la toute dernière scène… Un authentique chef-d’œuvre, à voir et à revoir. Même en DVD.
Cinebel, le portail du cinéma en Belgique sur la toile, a pris l’initiative de projeter tous les trois mois des « films qui tuent sur grand écran », au “Musée du cinéma (bis)” (provisoirement situé Rue Ravenstein pour cause de rénovations). Et c’est donc samedi soir qu’un de mes fantasmes cinématographiques s’est réalisé. Certes, la copie était un peu dégueulasse (griffes, taches, photogrammes manquants…), mais ce fut bel et bien le bonheur attendu. Les 182 minutes passent évidemment comme un coup de vent, et même à la énième vision (j’en suis à 8, je crois), au-delà de la magnificence visuelle, sonore et dramatique, ce film reste sidérant de maîtrise et de perfection du premier au dernier carton. Tant de choses resteront à jamais gravées dans mon cœur et ma mémoire de cinéphile : l’ironie de la voix off, la rencontre entre Barry et Lady Lyndon où Schubert remplace les mots, l'humour pince sans rire, les scènes de batailles qui paraissent absurdes, le jubilatoire Révérend Runt, ce cut hautement lacrymogène sur le petit cercueil blanc (et Haendel qui en remet une couche avec sa Sarabande), le duel final dans la grange, l’image figée sur les béquilles, la toute dernière scène… Un authentique chef-d’œuvre, à voir et à revoir. Même en DVD.
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