jeudi 14 février 2008
Mooooiiiii j'aime skier (sur un air connu)
Une semaine de congé, ça fait toujours du bien. Prendre ses congés « au ski », ça fait toujours plaisir. Et quand ça se passe avec un groupe génial dans un chalet merveilleux, le tout guidé par une organisation en tous points parfaite, « c’est que du bonheur ». Le bonheur est-il disséminé un petit peu partout dans les petits recoins bien cachés ou un état permanent ? Quand on passe une semaine pareille, il y a de quoi se poser la question. En vrac, quelques souvenirs et autres petits plaisirs d’un skieur amateur.
- Le bruit de la neige, unique. Ou plutôt multiple, selon sa consistance : pfffrrrrttt dans la bonne poudreuse tassée, KRRRRRRR sur les plaques de verglas ou encore brrrouffff quand on s'étale dans la neige dite "molle".
- Exploser sans effort sa moyenne du nombre de rires par jour.
- Avec mon look limite grotesque et un style en pleine évolution (la « position cabinet » est pleinement maîtrisée, en tout cas), j’avais l’impression, sur mes skis, d’être le gars le moins sexy de la planète. Là-haut, l’autodérision est une force. Une motivation.
- Ne pas avoir mal ni froid aux pieds. C’est comme pour la marche. Si les pieds ça va, tout va.
- Bonnet, masque et écharpe : les centimètres carré de peau encore visibles sont recouverts de crème solaire Special Kids Force 25 Anti-Froid. Difficile de bronzer dans ces conditions. (bon, c’était pas le but non plus)
- Utiliser sans réserve le jargon des montagnes, nouvelle génération. Quand une descente nous plaît particulièrement : "j’ai trop kiffé le ride, ma board a bien crushé avec la puff".
- Classer les télésièges par ordre de préférence. Les 6-places en cuir, quel confort ! Ceci dit, les bi-places (ceux aux lattes en plastique) qui te frappent les mollets, ça a son charme aussi.
- La peur, sur un tire-fesse (ou pire, sur une ancre), de croiser ses skis. Phobie qui semble ne concerner que moi. *Un traumatisme d’enfance, sans doute*.
- Le cul dans la neige, croquer à pleines dents un saucisson aux noix avec vue sur les Dents du Midi, ça sent bon les vacances (avec un Balisto vert ça marche aussi).
- La tentation de la frite à la pause de midi. Vénéneuse.
- Une crêpe dans les montagnes sera toujours meilleure qu’une autre crêpe. Idem pour le vin chaud.
- Skier dans les nuages. Un brouillard épais qui distille inlassablement ses flocons, qui finissent tôt ou tard par te faire regretter de ne pas avoir d’essuie-glace sur ton masque. Tout est blanc. Aucun horizon, aucun relief, aucune idée du degré de la pente, ni de sa longueur. L’impression de skier dans le néant, d’où surgissent quelques silhouettes ou autres panneaux. Très stimulant.
- La fierté, boostée d’adrénaline, d’avoir décollé du sol un bref instant sans se casser la gueule après.
- La fierté, encore, d’avoir dévalé le Mur Suisse. Peu importe le nombre de gamelles.
- Devoir gravir 106 marches avant d’arriver jusqu’à notre beau chalet là-haut sur la montagne. Le repos du guerrier est mérité.
- L’odeur du skieur: un mix entre sueur, neige fondue et crème solaire. On s’y fait vite.
- La douche assise de l'after-ski, où l’on met un certain temps à trouver la bonne température en mixant habilement les robinets, très sensibles, d’eau brûlante ou glacée.
- Le plaisir, principalement visuel, que procure un poêle. Et quand la bûche finit par prendre feu une bonne fois pour toutes après tant d’allumettes sacrifiées, le plaisir est incandescent.
- Pour s’endormir, quelques chansons douces sur une guitare pourrie.
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2 commentaires:
On s'y revoit, on t'y revoit et on se reprend une bonne tranche de rire:-D ! Merci Arnotte.... pour ton new look et tes plaisirs d'hiver partagés! On se remet ça l'année prochaine avec le damart en plus et la crème en moins:-)?!
j'adooore tes commentaires..c'est trop vrai tout ce que t'as mis ;-) hormis pitetr le stade de la position cabinet que j'espère avoir dépassé ;-)
Grosss poutou
Sev
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