lundi 31 mars 2008

Ah, Mademoiselle Henriette!

Ah, j’oubliais : mes excuses à mon fidèle lectorat pour ce silence radio… Trois semaines d’empoussièrement, c’est pas bon pour un blog. D’autant plus que je ne vous ai pas encore parlé d’un événement qui m’occupe depuis bientôt trois mois, et que le jour J approcha à grand pas… !
Dans une douzaine de jours à peine (OH MY GOD), je serai sur les planches… Sur la liste des choses que
j’ai toujours voulu faire et que je n’avais jamais faites, faire du théâtre trônait régulièrement en première place. Mais depuis janvier, je peux l’effacer de la liste, car j’ai décroché mon premier rôle... A la question (que je déteste) “Quoi de neuf?”, c’est principalement ça que je raconte. Petite remise en contexte. Créée en 1993, l’asbl “Renaissance”, s’est longuement battue pour arriver à construire un centre subventionné pour handicapés-moteur adultes. Le centre, situé à Braine-L’Alleud, a ouvert ses portes il y a 5 ans. Il offre à des résidents (une vingtaine à ce jour) un encadrement leur permettant de poursuivre un projet de vie personnel, qui améliorera leur qualité de vie et favorisera leur insertion sociale. Pour fêter les 5 ans du centre, une grande soirée-spectacle est organisée au profit de l'asbl. L’une des fondatrices de ses fondatrices étant la mère d’un bon ami, il n’a fallu que d’un coup de fil ou deux (et un redoutable flair de manager de stars et de découvreur de talents) pour je sois embarqué dans l’aventure. « Le Voyage de Monsieur Perrichon » est un vaudeville d’Eugène Labiche, écrit au milieu du IXXème sciècle. Monsieur Perrichon, un petit bourgeois suffisant et caractériel, part en voyage avec sa femme et sa fille, la belle Henriette. Deux prétendants lui courent derrière : Daniel et Armand (moi c’est Armand). C’est un vaudeville fort plaisant, parfois hilarant, qui nous parle de simplement d’honnêteté et de gratitude. Nous sommes à 10 jours de la première (pour les sponsors – la deuxième représentation étant pour le public) et le trouillomètre commence à grimper. Certains (je ne citerai personne) ne connaissent pas encore leur texte, d’autres partent en vacances, plein de déplacement sont encore imprécis, s’enfiler un acte sans s’arrêter tient lieu de l’exploit, rien n’est prêt niveau décors, accessoires et sono… Bref, TOUT VA BIEN. C’est la panique, mais il paraît que c’est normal. Toutes ces choses se mettent en place dans les derniers jours, paroles d’expérimentés en la matière. Et je n’en doute pas… Nos metteurs en scène sont doués, la troupe est motivée… On veut cartonner et on cartonnera ! Pour ma part, je découvre avec grand plaisir « Le môôônde du théâââtre », son fonctionnement, sa psychologie. Apprendre son texte est une chose aisée. Le jouer, c’est une autre affaire… Et c’est passionnant ! Il y a quelque chose de très excitant d’intégrer les directives du metteur en scène et de se rapprocher, au fil des répétitions, du jeu « vrai ». Pas à pas, ne plus réciter son texte mais le jouer, ne plus être spectateur de soi mais acteur de l’autre (ne plus être soi mais le personnage), ne plus jouer comme au cinéma mais comme au théâtre. Bosser le plus possible afin que le jour J, on vive chaque scène comme si c’était la première fois (après l’avoir répétée 100 fois..).

J’ai hâte d’y être. Petit compte rendu en ces pages après le spectacle...

Nous jouerons ici:

2 commentaires:

Clic a dit…

Pas très comm' ces incertitudes ...

Mais bon, l'implication et ressentis d'Armand donne quant à lui le meilleur des effets dans ce post !

Bonne M****

Anonyme a dit…

Jolie salle, pièce sympa... Ça sera sans doute très bien!!!

Et oui, les petits trucs qui clochent sont toujours résolus le jour J ;o)