jeudi 6 mars 2008

A man called E

Mardi soir, une soirée que j’attendais depuis de longues années: An evening with the Eels. Car depuis la première heure (le tube “Novocaine for the Soul”) jusqu’à aujourd’hui (sortie d’un double disque de B-sides et d’inédits), je suis fan de cette musique simple, mélodieuse, profonde, sensible. Beaucoup de non-fans l’ignorent encore, mais EELS n’est pas un groupe mais avant tout un mec, tout seul, qu’on appelle E (Mark Oliver Everett de son vrai nom). Un auteur/compositeur/interprète/musicien de génie, qui au gré de ses albums s’est entouré d’amis musiciens ou producteurs... Il en va de même sur scène: chacune de ses tournées offre une configuration musicale différente, permettant à chaque chanson, sans exception, d’être revisitée, “réinterprétée”. Ici au Cirque Royal, il était accompagné d’un multi-intrumentiste surnommé “The Chet”, qui alterne guitare, batterie, claviers, pedal steel ou scie musicale avec une facilité déconcertante. E gratouillait soit sa guitare électrique, soit son piano droit. A deux, ils ont parcouru l’ensemble de la carrière de Eels, de “Beautiful Freak” (en 1996) à “Blinking Lights and Other Revelations” (en 2005), en passant par divers inédits ou autres notes d’humour partagées avec la salle, pleine à craquer. Tantôt énergique, tantôt mélancolique, la setlist est généreuse mais trop courte, forcément trop courte (90 minutes rappels compris). Mais le concert était magnifique. Petit aperçu du bonheur avec une petite vidéo de votre serviteur: la fin d’un “Flyswatter” endiablé, puis le début du sublime “Bus Stop Boxer”.


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