mercredi 25 juin 2008

Scattered Black And Whites

Hier soir, Elbow sur scène. Après le Cirque Royal il y a 5 ans, après l’AB il y a trois ans, c’est à l’Orangerie du Botanique qu’il sont venus défendre leur tournée “The Seldom Seen Kid”, excellent quatrième album sorti en avril dernier. Que dire...? C’était extraordinaire. Magique. Guy Garvey chante mieux que jamais et ses quatre musiciens, brillants, sont au diapason. Leurs chansons en live sont encore meilleures. La setlist fut principalement composée des deux derniers albums (deux du premier et une seule du deuxième), faisant des aller-retours entre des moments calmes (et complètement tripants) et des titres plus noisy (et ça envoie du lourd!!). Frissons, émotion, jubilation... Bêtes de scènes, ces Elbow. Et gentils avec ça! Ces Anglais sont polis, drôles, sympa. Beaucoup de communication avec le public, beaucoup de mots échangés. La petite salle de l'Orangerie s'y prêtait bien. Et quand le gros Guy te chante droit dans les yeux *Mais... C’est moi qu’il regarde, là...?* ça fait quelque chose. Au rayon gros son, les plus beaux moments furent l’enchaînement “Bones of You” et le tubesque “Leaders of the Free World”. L'incontournable “Newborn” était d’une puissance extraordinaire, le visage de Guy était tout ruisselant. Rayon tripons un coup, je retiens le beau “Mirrorball”, le sublime “The Loneliness of the Tower Crane Driver”, suivi par “The Stops”, comme je ne l’avais jamais entendu.
En rappel, ils ont fait “Switching Off”, (“one of our favourites” - ah tiens, moi aussi), “Station Approach” (“another one we like”), pour finir avec une surprise: tout le monde s’attendait à “Grace Under Pressure”, mais non... Ce fut le sublimissime “Scattered Black and Whites”, une de leurs plus belle et ma chouchoute très personnelle. J’avais prié pour qu’ils la fassent, mais ne l’ayant jamais aperçue sur les setlists, je n’y croyais pas trop. Ma joie quand on retentit les premières notes...! Un moment magique, qui semble exister rien que pour moi. Cette chanson est la plus belle chanson de clôture d’album que je connaisse (c’est la dernière du premier opus, “Asleep in the Back”), et l’effet est encore plus fort pour terminer un concert.
Egalement dans la setlist: Le "Starlings" aux trompettes en ouverture, "Great Expectations", "Mexican Standoff", "Grounds for Divorce" et "One Day Like This". Une heure et demi de pur bonheur.


Pas facile de filmer quand on a les poils des bras et de la nuque qui se hérissent, mais j’ai quand même voulu avoir une petite trace vidéo de la soirée: extrait de “The Loneliness of the Tower Crane Driver”, puis de “Switching Off”.
Vous remarquerez la présence d'un mec énorme (pourquoi ne mettent-ils pas à l'entrée un écriteau "LES GRANDS DERRIÈRE, LES PETITS DEVANT"...?) et d'un gosse de huit ans sur les épaules de son papa. Guy a pas mal tchatché avec lui, c'était adorable. *instant papa gagatiseur*

Et quelques photos (cliquez pour agrandir):


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Last but not least, un petit message pour te remercier de ta chronique, je me suis permis de la lier à la mienne à cette adresse :
http://blog.getnexthighestdepth.com/?p=79

Bonne continuation ;-)

Manu

Arnotte a dit…

Yeah, merci beaucoup pour le lien! Ca fait plaisir. Je te renvoie si tu le veux bien à un autre post de mon blog concernant Elbow: http://arnotteslair.blogspot.com/2008/03/teardrop.html

Bonne continuation à toi! ;-)

Arnotte