mercredi 14 juillet 2010

Game over. Start new game.

- La finale n’était pas un beau match. Trop de fautes, trop de tension, trop de catch, trop peu d’occases. Un arbitre à la ramasse. Mais je suis heureux pour les Espagnols, qui méritent largement leur titre. Dur pour les Oranje qui subissent leur troisième finale perdue. Peut-être que ce sera pour 2018, à la maison (rêvons un peu). Sinon, elle m’a bien plu, cette petite Coupe du Monde. Quelques matchs grandioses, quelques buts fabuleux, plein de surprises, des histoires drôles, des tragédies, des vuvuzelas.


- Première semaine au nouveau boulot. Immersion. Ecouter, noter,
apprendre. Rencontrer ses nouveaux collègues. Ca s’annonce excitant, en tout cas. Et puis le cadre est chouette, les avantages sont PRETTY COOL, et c’est à un jet de pierre de chez nous. Et il y a aussi un chien qui dit bonjour le matin.


- Canto XX4 ne participe plus aux Choralies 2010 à Vaison-la-Romaine. Je ne vais pas étaler toute l’histoire ici, ce serait trop long et ennuyeux à lire, mais en gros : 1. ACJ nous a fait un
sale coup 2. les soucis techniques (organisation lamentable) ont fini par prendre le dessus sur le plaisir artistique. Face à la démotivation générale, le chef a eu le courage de prendre la bonne décision. Prochaine étape : la captation vidéo, le 29 août !


- Hier soir, j’ai percuté un gamin avec mon vélo. Cet abruti n’a pas regardé (une camionnette nous cachait l’un et l’autre) en traversant (en courant !) et j’ai foncé droit dedans. Le choc fut assez violent, j’ai valsé par-dessus lui pour terminer en cascade rouli-boulée sur le bitume. Lui n’a rien (
"C’est pas moi m’sieur ! Il m’a poussé m’sieur !"), mon vélo a le pneu avant crevé et moi je m’en sors bien avec des bobos qui piquent au coude et au genou. C’est là que je me dis que je fais bien de ne jamais rouler sans casque. Le gamin a dû remercier le ciel que je n’étais pas une voiture.


- Vivement bientôt que je remette
les clés de mon ancien appart. Cric-crac, on ferme, vider la corbeille ? Oui. Mais avant ça, encore des soucis de déménagement.


Des films:

Bébé(s) *** de Thomas Balmès

Quatre pays… quatre bébés… du premier cri aux premiers pas. Ils s'appellent Ponijao, Bayarjargal, Mari et Hattie et vivent en Namibie, en Mongolie, au Japon et aux États-Unis. Bébé(s) nous plonge simultanément au cœur de cultures très différentes et saisit les moments les plus émouvants, drôles et insouciants, uniques et universels, des premiers mois de la vie. (allocine.fr)
Le Premier cri (Gilles le Maistre, 2007) proposait déjà exactement la même idée mais autour de l'accouchement. Cette fausse suite est bien plus propice au gagatisement…
L’autre idée de
Bébé(s) est de se priver de tout commentaire off. Seul le montage d’images compte. L'appréhension de se retrouver devant "ANNE GEDDES - THE MOVIE" est vite estompée car le film est intéressant: il nous montre à la fois les différences entre les quatre civilisations/cultures et les étonnantes similitudes qu'ont tous ces bébés qui sont nés quelque part… Joliment filmé, monté et mis en musique (Bruno Coulais), Bébé(s) est un condensé (on imagine bien les heures de rushes derrière tout ça) de scènes craquantes à souhait, tendres et souvent très drôles. Un très joli petit film qui se regarde à deux, le sourire aux lèvres. Ça sort en salles le 21 juillet. *c’est congé*

Ce qu’il faut pour vivre ** de Benoît Pilon

Au début des années cinquante, Tivii, un chasseur inuit atteint de tuberculose, est déraciné et transporté dans un sanatorium de Québec pour se faire soigner. Affaibli, il doit en plus faire face aux conséquences de son arrachement : séparé de ses proches, incapable de communiquer dans une langue inconnue, confronté à une culture dont il ne connaît rien, et surtout, qui ne connaît rien de la sienne. Démoralisé, Tivii décide de se laisser mourir et devient son pire ennemi. Un ennemi que l'infirmière Carole combattra avec toute la force de sa détermination. Carole comprend le mal profond qui afflige Tivii et elle insiste pour que le jeune inuk Kaki, malade lui aussi, soit transféré dans son sanatorium. Kaki connaît bien les blancs et il permettra à Tivii d'appréhender ce monde qui le rebute. De son côté, en transmettant ses connaissances à Kaki, en lui parlant des coutumes de son pays, Tivii retrouvera sa fierté et la volonté de guérir. (allocine.fr)
Ce n’est pas tous les jours que vous verrez un film où un Inuit discute avec un Québécois. Plus sérieusement, Ce qu’il faut pour vivre est une agréable surprise et dépasse son étiquette de film pour écoles et autres ciné-clubs à débat. Certes, la facture formelle et narrative est fort classique (et assez prévisible), mais Benoît Pilon trouve le ton juste pour sensibiliser le spectateur à son histoire et aux thèmes qu’elle véhicule. Il est aidé par la performance épatante de Natar Ungalaaq, le meilleur – et le seul – acteur inuit, déjà remarqué dans
Atanarjuat.

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