jeudi 17 juin 2010

Rouillez jeunesse

- Certains goûts doivent être héréditaires. Mon admiration pour Maxime Le Forestier, je la dois à mon père. Le 33 tours de Né quelque part et la cassette de Passer ma route ont tourné en boucle, les dimanches matin à la maison ou sur la route des vacances. Chaque nouvel album, ou presque, faisait (et fait toujours) office de parfait cadeau pour la fête des pères. Quant aux "vieilles", je les ai rôdées sur ma six cordes, autour du feu de camp ou pour endormir les loups.

Le coffret des 100 plus belles chansons, récemment acheté, me permet de découvrir encore d’autres perles, issues de tous ses albums. Et je m’en délecte. (Bon, j'ai du mal avec les synthétiseurs d'After Shave, j'avoue...)

Maxime Le Forestier a toujours été un artiste extrêmement attachant. Ecouter Maxime se fait sans effort, de manière naturelle, comme on accueille un ami. La richesse des mélodies, la beauté des textes, la couleur des mots, la chaleur de la voix… Ses chansons, inépuisables, sont tour à tour mélancoliques, engagées, espiègles, tendres, nostalgiques. Toujours aiguisées par un vrai sens de l’observation. Quand on connaît Maxime, on comprend sans peine l’admiration sans borne qu’il voue à son maître, Georges Brassens. L’enregistrement public de l’intégrale (!) de Tonton Georges est une vraie réussite. Reprendre Brassens n’est pas chose aisée : avec Maxime, ça coule de source.
Les enregistrements publics de Le Forestier sont d’ailleurs toujours remarquables. Son plus beau, sans conteste, reste son concert Plutôt Guitare. Maxime parcourt l’ensemble de sa carrière avec pour seuls instruments, des guitares. La sienne, et celles de Jean-Félix Lalanne, Manu Galvin, Michel Haumont.
Un extrait ici :



- Je suis un de ceux qui suivent la Coupe du Monde sans télé. Les résumés, les buts et tout le tralala, c’est sur le site (extrêmement complet) de la FIFA. Les matches, c’est dans les caftards avec des potes. Ce n’est pas plus mal. Je ne m’attarderai pas sur les vuvuzelas, ces satanées trompettes qui nous les cassent (les oreilles et tout le reste)… Je plains surtout les joueurs. « Pas question d’interdire le vuvuzela, dit la FIFA. Il est le symbole de cette Coupe du Monde. » C’est bien ça le problème, non ? Question foot, les échos sont globalement mitigés. Sans doute que le meilleur reste encore à venir.


- Le Basset, c’est fini. La dernière bamboule, c’était samedi dernier. Promesse tenue : ils ont mis le paquet. Ce qui est génial, c’est qu’à tous les coups, les GO (menés par Max, le seul, l’unique) dépassent les attentes, quelque soit le thème choisi. Cette fois-ci, décors, déguisements et musique (live) illustraient le thème du "Garage africain". Le genre de soirée pleine de monde, de bruit, de grand n’importe quoi, où tout le monde régresse au stade de son adolescence décervelée. C’est ça qui était bon au Basset. Retrouver le parfum de ces années. Dormir trois heures avant de se lever pour remplir son devoir d’assesseur (et finalement ne pas être retenu), c’est assez sportif. C’est qu’on n’a plus 20 ans, nous autres ! Je revois les photos des soirées précédentes (soirée Martiens, soirée Gothique, soirée Cuba, soirée Pollution…) et je me dis qu’une belle page se tourne.



- J’ai lu : L’Echappée Belle *, d’Anna Gavalda.
Un roman court (une nouvelle, en fait) sur quatre frères et sœurs, la trentaine, qui se font une petite cure de nostalgie de leur enfance perdue. Un bonbon sucré, parfois drôle, vaguement amer, toujours léger, aussitôt lu aussitôt digéré.

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