- Un retour de vacances, pour un Belge, au mois de novembre de surcroît *oh il NEIGE*, c’est toujours une rude transition. Tellement rude, qu’on évoque aisément un “retour à la réalité” (comme s’il on l’avait quittée!), ou pire, la cruelle métaphore de la “parenthèse fermée”, comme si tout bonheur vacancier se faisait systématiquement entre parenthèses. Mon séjour au Maroc fut un réel bonheur, sans guillemets, sans parenthèses. Je n’ai pas la plume pour rendre justice au pouvoir enchanteur de ce merveilleux pays, qui met les sens en éveil à chaque instant. Je me contenterai donc, vous en conviendrez, de quelques souvenirs en vrac – mais avant cela, j’attends les photos de mes compagnons de route, pour illustrer tout ça. Un ch’ti peu de patience...
- De la patience. C’est avant toute chose ce qu’il me faudra pour terminer mon préavis. Le courage, je garde ça pour les choses importantes. Allez, plus que trois semaines.
- Dans trois semaines, c’est notre concert de Noël. La fabrique d’église nous a lâchés in extremis – les salauds – mais on a une bonne piste pour trouver une nouvelle église. Le programme est très joli, ça va être superbe. Entre les deux parties du concert, en guise d’interlude, je vais réaliser un fantasme que je traîne depuis quelques années: interpréter le Es ist genug de la Cantate n° 60 de JS Bach, dans la version épurée (4 personnes, 1 par voix) des Swingle Singers. Merci d’avance à Clairette, Antoine et Mano.
- La foule de répétitions déjà fixées, les dates de représentations (Frédérick x 3, Carmina Burana x 2), les mariages... Je dois absolument m’acheter un agenda 2009. Le week-end du 21-22 mars sera déjà tout rempli. D’événements, de stress et d’adrénaline. Ca m’étonnerait que d’ici là le clonage soit au point.
- Ah tiens, j'ai lu des livres:
Expiation de Ian McEwan, lu pour cause d'amour de son adaptation réalisée par Joe Wright (Atonement, sorti début 2008). Et j'ai a-do-ré. Dieu que c'est bien écrit... Typiquement le genre de romans que j'aime, que j'admire. J'ai également pu constaté à quel point le scénario de Christopher Hampton est réussi, brillant. Adaptation parfaite.
Parlez-moi d'amour, un recueil de nouvelles de Raymond Carver. Avec une écriture minimaliste, Carver dépeint des personnages perdus, désabusés, essoufflés dans leur quête d'amour et de bonheur. C'est assez déprimant. Certaines sont assez marquantes. Héhé, il y a celle dont a été adapté le très bon Jindabyne.
- Comme tout “grand classique” ou “film culte”, The Big Lebowski est un film inusable. C’est un film unique. Une des plus grandes comédies des années 90, si pas de tous les temps. Le Dude est le personnage le plus cool de l'Histoire du cinéma. Les Coen renouent avec la comédie déjantée avec Burn After Reading, qui sort bientôt en salles. Hâte de voir ça.
Un petit montage:
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