lundi 1 décembre 2008

Sortez couverts

- 1er décembre, le jour du ruban rouge. La maladie est toujours incurable. Je repense à notre ami Arno, qui disait dans un spot de sensibilisation: (à lire avec l’accent ostendo-bourré) “Si tu veux baiser avec ta femme, tu dois mettre un plastique sur ton tiche.”

- Aujourd’hui c’est aussi l’anniversaire de Woody Allen. 73 balais. Ca fait drôle de se dire qu’un jour il n’y aura plus de nouveau film de Woody. Ni de Clint (78 ans).
Argh, il me faut absolument Everyone Says I love you et Match Point en DVD, mais l’édition DVD de la filmo de Woody Allen est un vrai désastre. A la Fnac, ils doivent avoir une dizaine de titres. Les raretés ont hors de prix, les nouveautés dans des éditions sinistres. Le reste est trouvable sur Amazon mais là encore il faut casquer... pour une édition pas terrible.
A la Fnac, la veille du premier dimanche de l’Avent, c’était déjà la cohue. Mon appareil photo n’était toujours pas revenu. Je me suis consolé avec quelques bons films pas chers.

- Deux films moyens, mercredi:
L’ennemi public numéro 1: Bizarrement, ce deuxième volet sur la vie de Jacques Mesrine m’a moins plu que le premier. Problème majeur: non seulement les “défauts” du premier sont toujours là, mais il n’apporte rien de plus... Je me dis qu’au lieu de deux films, une grande fresque de 3h aurait pu être plus marquante – mais on ne le saura jamais. Vincent Cassel est énorme (César en vue), mais les rôles secondaires ne sont que pantins. Gourmet, Sagnier et Lanvin sont à la limite du ridicule, Amalric (auquel je suis vendu) est réduit à une caricature de lui-même, et SAMUEL LE BIHAN EST LE PIRE ACTEUR FRANCAIS DEPUIS 20 ANS. *cri de haine qui devait sortir – merci* Il y a quelques bons moments, mais j’ai attendu que ça se termine... Et c’est ballot, la fin tant attendue est un pétard mouillé. Bref, déception, mais le diptyque reste relativement intéressant et franchement regardable.
Body of Lies: J'y suis allé parce que “Ridley Scott” (t'as quand même une chance sur deux que ce soit excellent) et parce que “Leonardo DiCaprio”, acteur que j'adore et dont la carrière m'intéresse. Malheureusement, ni l'un ni l'autre ne m'ont particulièrement impressionné. Et j’ai trouvé le film très quelconque, pas passionnant pour un sou. Jamais mon cœur n’a palpité, jamais je n’ai écarquillé les yeux devant telle ou telle scène ou morceau de bravoure. Nothing. Ça se laisse regarder jusqu’au bout, mais on lutte contre l’ennui, avec le peu qu’on réussit à trouver: quelques jolies lumières; les regards et la voix de Mark Strong; ou encore quelques questions existentielles du genre “Mais pourquoi Russell Crowe a-t-il pris 30 kilos pour un rôle aussi banal?”.

- Ce n'est pas aussi triste que Francis Véber qui, faute d'inspiration, remake ses propres films (L'Emmerdeur avec Patrick Timsit et Richard Berry, bientôt sur nos écrans) mais comparer les derniers films d'Etienne Chatiliez avec ses premiers (Tatie Danielle, La Vie est un long fleuve tranquille, Le Bonheur est dans le pré), ça fait un peu mal. Je ne l'ai pas vu hein, donc point de jugement hâtif, mais son nouveau film sort cette semaine. Valérie Lemercier joue Agathe Cléry, une raciste qui par magie (le Rayon Noir de Champignac?) se retrouve dans la peau d'une noire. Ou plus précisément (à en croire le maquillage catastrophique), elle a du cirage sur la gueule.
Bref, hier soir, j'ai comaté devant Tanguy. J'avais oublié à quel point c'était nase. On ne croît pas une seule seconde à ce personnage. C'est pas très drôle, c'est bancal. Seul mon pote André Dussollier, en pleine forme, arrive a arracher in extremis quelques éclats de rire. ON-VEUT-QUE-TU-DE-GAGES!

- Dégager. Plus que 2 semaines et je quitte mon premier employeur. 10 jours ouvrables. Tic. Tac. Tic. Tac. Tic. Tac.
Aujourd’hui, cette boîte me paraît plus moribonde que jamais. En fait je pourrais déblatérer inlassablement tout ce que je pense de mon supérieur et de sa manière de communiquer et de travailler, mais je ne veux pas saloper mon blog avec ça. Non, vraiment, n’y pensons plus.
Petite nouvelle quand même: le patron, en fin stratège, au lieu d'engager des gens pour rebooster sa boîte, il en vire. Il a remercié le rayon de soleil de la boîte, K. la gentille graphiste. Pas sûr qu’elle lui dira merci en retour, mais je me dis en même temps que c’était la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Liberté!! Quoiqu’il en soit, la décrépitude de la boîte continue. C’est amusant, je suis justement en train de lire Dix Petits Nègres d’Agatha Christie. En janvier, nous étions 8. Dans deux semaines, sans compter le préavis de K., ils seront... 3 et demi. Je dis demi, car N. est physiquement présent mais ne fait plus rien. Leurs avocats sont en guerre. *Mais celaaaaa ne nouuuuus regarde pas.*

- Je vais battre mon record de temps sans aller chez le coiffeur: 21 semaines, donc presque 5 mois. Il y ceux qui disent “Dis, tu dois pas aller chez le coiffeur” toi? Dans une semaine, il y aura les “Ah j’aimais bien avant..” Classique.

- Sur cette info palpitante, je vous laisse avec une petite vidéo journéemondialiste. C’est con mais c’est bon.


1 commentaire:

Khan a dit…

Mythique fausse pub...jsais pas quel est mon pays parodié préféré...la France peut-être, c'est tellement ça...ptain ils étaient bons à l'époque.