dimanche 14 décembre 2008

Nobody's perfect

- 2008 aura été une année un peu folle, pleine d’événements, de rebondissements... Des (très) bonnes nouvelles, des (très) mauvaises nouvelles... Une année de crise, aussi. *Sans blague* Pas seulement économique et financière, j'entends. Sentimentale aussi, avec ce nombre insensé de couples qui se séparent autour de moi. Mais j'y reviendrai à la fin de l'année, à l'heure des bilans et résolutions.
Une des meilleures choses qui aura pu m’arriver cette année - car elle n'est pas finie - c’est la fin de mon premier emploi. Cette fin s'est concrétisée vendredi. Et tout ce que ce jour avait de particulier, c'était que c'était le dernier. A midi, point de resto hypocrite avec le patron, mais un bon dürüm kefta piquant devant un épisode de la saison 2 de Californication, avec les copains Did et Ced. Aah lala, je les plains. Sans moi, il vont se farcir le bonhomme à longueur de journée. Lui et sa légendaire organisation, son merveilleux tact, son management imparable. Je leur souhaite bon courage. Je me suis rendu compte aussi que j'ai dû serrer la main de mon boss deux fois en tout et pour tout. Une fois à l'entretien d'enbauche, une fois lors des adieux. Et maintenant... N’en parlons plus.
Demain, un nouveau chapitre commence. Je me sens comme avant une rentrée des classes. A quoi vont ressembler les camarades? Comment est-ce que ça va se passer avec les profs? Vais-je pouvoir assimiler toutes ces infos dont je serai bombardé dès le début? Face à l'inconnu, quelqu'il soit, il y a toujours une petite frayeur. Il s'agira d'être à l'heure.

- Le concert de Noël s'est très bien passé. C'était un vrai bonheur. Quel pied on a pris sur scène! Le public fut apparemment concquis lui aussi. Des Litanies maîtrisées, un Cantique de Jean Racine superbe, un Hallelujah éclatant (surtout en rappel..), un Tebe Poem nickel... Que de frissons. Le Aoum a fait forte impression aussi, et les chants de Noël ont beaucoup plu, particulièrement le Minuit, Chrétiens. Dans cette église pleine, on ressentait tous cette ambiance très chaleureuse, familiale. La communion (entre choristes et la chef; entre les artistes et le public) était forte. Quelques moments absolument magiques resteront certainement parmi mes plus beaux souvenirs avec Carpe Cantorem. L'ambiance de Noël a commencé aujourd'hui.
Notre quattuor de Bach est passé... tout juste. On s'est jeté à l'eau, et on n'a pas failli, malgré quelques passages limite. C'est dommage, nous l'avions déjà mieux réussi en répétition. Le morceau était difficile, et on a dû l'apprendre trop rapidement. Sans compter la feuille qui tremble... Mais c'était un plaisir quand même.

- Tout le monde a sa liste des “grands classiques qu’on a jamais vus”. Quand on se prétend cinéphile, cette liste peut atteindre une longueur effrayante. C'est comme le gruyère: plus il en a, plus il y a de trous. Je me souviens un jour avoir fais une liste des “films à voir un jour dans ma vie”... J’étais arrivé à dans les 400. Mais puisque cette liste me torturait davantage à chaque consultation, je l’ai mise de côté. Fini. Mais si je retombe dessus à l'occasion, je pourrai retirer avec joie Some Like it Hot, de Billy Wilder. C'est à se demander pourquoi j'ai attendu si longtemps pour le voir... "Chef-d'oeuvre": le mot paraît trop pompeux, mais s'avère ici tellement indiscutable... C'est une pure merveille de comédie, jubilatoire et hilarante de bout en bout. Jack Lemmon et Tony Curtis sont phénoménaux, et je cherche encore mes mots pour Marilyn Monroe, dont la sensualité dévastatrice marque à tout jamais. Le mot "sexy" semble avoir été inventé pour elle. J'ai déjà envie de le revoir.
Quelle joie, aussi de savourer le "I wanna be loved by you", et de découvrir le "I'm through with love", que Woody Allen avait repris dans son hommage à la comédie musicale, Everyone says I love you. Je ne résiste pas à la tentation de poster ici la scène où Woody danse avec Goldie Hawn au bord de la Seine, une des scènes les plus magiques jamais tournées.


Et si dans une autre vie je serai chorégraphe, je veux reproduire au cheveu près le Hurray for Captain Spaulding! (ici tirée de la version italienne, la seule trouvable sur YouTube)

1 commentaire:

Diane a dit…

coucou arnaud!
merci pour diamnche, c'était super.
dis, je maintiens : pas de bilan cinéma 2008 sans voir vu rock'n'rolla, hein! sinon c'est pas crédible!
on fait un truc un d'ces jours?
bizz
diane