dimanche 11 janvier 2009

"D'oh. Get it? Dough!"

- Le point sur Frédérick: l'impression épuisante de faire du sur place. Le travail a commencé depuis pratiquement trois mois... Et nous en sommes toujours à ce fichu 1er tableau. *Il y en a 15.* Nous sommes sur scène dans deux mois et demi. L'ennui, c'est que certains ne connaissent TOUJOURS. PAS. LEUR. TEXTE. Purée. Quand on n'a jamais fait de théâtre de sa vie, ne pas connaître son texte aux répétitions, ça veut dire blocage total, et travailler les déplacements avec le texte en mains, c'est de la pure perte de temps. J'admire la patience de G. L'indulgence, devrais-je dire.
Bon, à part ce *détail* qui m'énerve, ça se passe plutôt bien, et travailler reste un plaisir. J'apprécie la motivation chez les uns, la capacité à faire des choses excellentes chez les autres. Celui qui joue Frédérick est très très bon, et vu que toute la pièce repose sur ses épaules (façon de parler), c'est rassurant.
Allez, on met les bouchées doubles et on passe au deuxième tableau, là.


- "Retrouvailles", le mot est trop grand, mais j'ai revu avec grand plaisir l'amie Philot. Apparemment, les choses se présentent très bien pour son projet de deuxième court métrage, qui devrait voir le jour cette année. Je me réjouis déjà de découvrir le produit fini. J'aime son regard, j'aime ses images, mouvantes ou non.


- A propos d'images, j'ai revu avec un plaisir non dissimulé (l'amie V. pourra témoigner de mes éclats de rires sonores et réguliers) l'excellent Chicken Run, l'oeuvre en volailles des auteurs des aventures de Wallace & Gromit.

La tronche des poules, les dialogues exquis , la prouesse technique... Avec un gag toutes les trente secondes, c'est un pur régal... Hâte de voir les nouvelles cracking péripéties des deux compères, un nouveau court intitulé A Matter of Loaf and Death et déjà diffusé sur la BBC.

- Révision aussi de Terminator 2, que je connaissais déjà par coeur mais tout achat de DVD impose une révision. Au-délà du culte, ça reste d'une incroyable efficacité, et les effets spéciaux carrément révolutionnaires. Pour preuve, ils semblent avoir été faits aujourd'hui. Arnold n'a jamais été aussi bon qu'en machine.


- Appaloosa est une misérable déception. J'y suis évidemment allé pour le casting: Viggo Mortensen et Ed Harris s'étaient tellement bien entendus sur le plateau de A History of Violence, qu'Ed a choisi Viggo pour être son partenaire dans son nouveau film en tant que réalisateur. Ca fait bien sûr plaisir de voir ces deux grands acteurs à l'écran, mais cette simple cinégénie est malheureusement le seul intéret de ce western d'une atroce balanité. Faute à un scénario où les clichés ont bouffé toute originalité. La réaltion entre Ed et Viggo, très sympa, n'évolue pas d'un poil. Pas de quoi se rattraper avec la mise en scène, très quelconque, ou la photo, même pas belle. Aux seconds coûteaux il y a Jeremy Irons *coucou*, Lance Henriksen qui a pris un méchant coup de vieux, et Renée Zellweger, qui devrait arrêter sa carrière. Quand va-t-elle se rendre compte que sa gueule gonflée au botox est devenue très moche? Je ne la supporte plus. Dire que j'aimais cette actrice! (Bridget Jones, Chicago...) Depuis Cold Mountain, c'est terminé.
Bref, je m'y suis poliment ennuyé, et n'y ai vu qu'un film de potes qui jouent au cow-boy, dans trois décors et sur un scénario garanti 0% de tension. La loosa.

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