mercredi 20 août 2008

Oh Happy Day


Oui, non, je suis overbooké, en fait. Même plus le temps de donner à bouffer à ce blog... Demain matin je file à Madrid et ce jusqu'à mardi soir. Non non, pas de playa ni de farniente, mais de la bosse (dans le cadre d'un énorme Congrès qui réunira des tas des sociétés pharmaceutiques). Je m'occuperai des transferts et du dispatch, je vais passer mon temps à l'aéroport et dans les hôtels, à faire le poli avec des monsieurs imporants en costard. Ca ne sera pas de tout repos. Pour les visites ce sera nada. Mais bon, je suis content de partir, ça va me changer d'air (dans les deux sens du terme), et laisser le rush actuel du boulot dans les mains de mon boss, ça me fait presque plaisir. Je pense déjà à mes pauvres collègues qui devront supporter son stress...

Bref, je ne pouvais pas partir sans poster ici quelques souvenirs de mon incroyable week-end prolongé du 15 août, qui fut marqué par le mariage de N. et S., en Dordogne (Issigeac, Monpazier..).
Départ vendredi mat.. euh nuit, vers 4h30. Ca roule bien. Escale-resto de 2h à Brive-la-Gaillarde, charmante petite ville qui fut le décor d'une fameuse Hécatombe, la plus belle de tous les temps selon Georges Brassens. Là:


Arrivée dans l'après-midi à notre superbe chanbre d'hôte, où nous logions O., X. et moi, ainsi que A. et C. Là:


Le soir, grande bouffe de retrouvailles chez les parents du futur marié. Là:


Puis vint le jour J. Il n'a pas fait aussi beau que la veille, dommage, mais rien de grave. La prestation de mes chers choristes s'est très bien passée, je suis vraiment content. Bon, les 2-3 chants a capella restaient hésitants, mais pour le reste c'était tout bon. On est particulièrement fier de notre Oh Happy Day, avec tapage dans les mains, double solo mixte (merci D.)... Beau succès dans l'assemblée.

Anecdote. Tout le monde était affairé pour commencer le messe à l'heure, ce qui est le cas, la suite rentre, les mariés arrivent, on commence le chant d'entrée... Puis.. Pas de prêtre. Hum. On recommence le chant d'entrée. Toujours pas de prêtre. Là, on se rend compte que personne n'avait vérifié qu'il était bien là! Un petit coup de fil, et le marié demande à l'assemblée quelques instants de patience: le curé a eu un ennui de voiture. Ca a pas mal détendu l'atmosphère... Le curé a fini par arriver, avec une demi-heure de retard. De plus, il a priiiiis soooon teeeemps. Aucune envie de rattraper le temps perdu. Heureusement, la messe était très belle. Superbe homélie.
Avec tout ça, on crevait la dalle. Violence. Les petits fours de la réception ont littéralement été engloutis.

Le repas s'est un peu étiré aussi... Heureusement, on a bien mangé et les discours étaient très bons. Moment larmounette lors de la projection des vidéos de la famille d'accueil de la mariée quand elle était allée vivre aux States pendant un an. Génial. Mention aussi au discours de D. et T., une idée simple (un texte ponctué d'une foule de mini extraits de chansons) mais hyper efficace et maîtrisée. On était vraiment plié en quatre.

La soirée a commencé vers 1h, et ça a duré toute la nuit. C'était génial, les gens étaient déchaînés, les mariés à fond la forme, le champagne à fond les flots. Le DJ a assuré avec quelques bons vieux classiques indémodables.

Je me suis couché *je crois* vers 6h. Bien que ma compagne de co-voiturage est une charmante personne, le retour dimanche matin fut difficile. Non pas à cause de la route (pas d'embouts, temps dégagé), mais à cause du manque de sommeil. Et puis ce fut rude de quitter cette bande de joyeux drilles, dont la plupart passait la semaine là-bas, en vacances avec les mariés. Ils me manquent déjà.

Après trois jours de bonheur comme ça, je vous raconte pas la gueule que j'avais lundi matin au bureau.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Content que se soit bien passé !!
Gaut