- Jeudi dernier, petite sortie en famille pour aller voir Le Bossu dans les ruines de l’Abbaye de Villers-la-Ville, une nouvelle adaptation signée Eric-Emmanuel Schmitt et mise en scène par le comédien Pascal Racan. C’était vraiment très bien. Décor forcément grandiose, costumes magnifiques, texte plein de vitalité, comédiens épatants... Vraiment du beau travail. L’histoire de vengeance de Lagardère reste toujours aussi passionnante, et Schmitt a su lui offrir une nouvelle jeunesse. Un excellent spectacle! Anecdote étonnante sur cette production: le troisième soir, l’acteur qui jouait Lagardère (Philippe Résimont) s’est solidement viandé en coulisses... Le genou explosé, le coude retourné... Impossible pour lui de continuer. Le pauvre. En temps normal, quand ce genre d’incident se produit, le metteur en scène assure le remplacement, mais c’est finalement le comédien qui jouait le méchant Gonzague qui a repris le flambeau. Pascal Racan a donc repris le rôle de Gonzague. La raison de ce double switch est que Racan n’avait pas le temps d’assimiler tous les combats de Lagardère, tandis que l’autre était beaucoup plus expérimenté dans l'escrime, et selon le maître d'armes tout à fait apte à refaire les gestes de son ex-adversaire... Mais bonjour le stress! En même pas trois jours, réassimiler totalement le rôle de l’antagoniste direct... Idem pour la belle Aurore (succulente Stéphanie Van Vyve), qui a dû réapprendre à tomber amoureux. Quoiqu’il en soit la troupe s’est très bien remise de cet incident de parcours. Le résultat est impeccable, et les spectateurs n’y voient que du feu. Chapeau bas. Nous avons eu une chance folle pour le temps: 15 min après la fin de la représentation, l’orage annoncé est arrivé. Les organisateurs ont eu le bon réflexe de skipper exceptionnellement l’entracte. Les trains qui passaient là-bas au loin, par contre, on ne pouvait y faire grand chose. Les spectateurs soupirent d’agacement, les comédiens se figent en attendant que ça passe...
- Quand il m’arrive, de temps à autre, de remanier la zapette lors d’une soirée perdue chez les parents, je me rends compte à tous les coups à quel point la télé ne me manque pas. Et dire qu’avant de quitter la tutelle parentale, il y a quelques années, je me demandais, en tant que téléphage de bon niveau, comment j’allais bien pouvoir survivre sans télévision. Il est vrai que pour quelques événements sportifs qui me sont chers (Roland-Garros, le Mondial, l’Euro..) ou pour de rares diffusion de films à voir, une bonne télé ne serait pas de refus. Mais bon, on vit très bien sans. Toujours est-il que l’autre jour je suis tombé sur une émission que je croyais éradiquée des ondes depuis longtemps. Les samedis de l’été... France 2... Fort Boyard, bien sûr! Hohooo le flash de mon enfance!! Hormis le petit relooking (la musique a été dé-ringardisée), rien n’a changé. Passe-partout et le Père Fourras sont toujours là, de même que la dompteuse de tigres (comment ne pas repenser à la parodie des Inconnus?). Le présentateur c’est Olivier Minne. Je suppose que France 2 trouvait Patrice Laffont trop vieux pour ces conneries. Le jeu est pratiquement resté le même. Les épreuves, les prisonniers, les clés, les clepsydres (SORS! SORS! SORS!), les aventures, les serpents, les indices, le magot... Et comme un gosse je me suis pris au jeu. Certaines épreuves peuvent être drôles ou palpitantes, et il faut bien accorder aux réalisateurs un certain sens du suspense (*mode samedi soir: ON*). L’équipe du jour était une poignée de “people” (ah oui, lui je crois que je l’ai déjà vu..), réunissant leur force pour une association caritative. Sauf qu’il ont un peu tout foiré. Les clés ça allait encore (5 sur 7), mais chez les Maîtres du Temps c’était la cata et pour l’énigme c’était la méga-cata, ils ont tout foiré, ils ont dû faire des sacrifices et tout et tout... Résultat: 2630 euros récoltés. Somme ridicule arrondie à 3000, car c’est la somme minimum que France 2 offre aux associations... La tête dépitée et gênée des participants faisait vraiment peine à voir. Mes amis, que d’émotions!
- En discutant avec un dentiste lors d’une soirée, j’ai réalisé qu’ils sont comme les coiffeurs qui analysent les cheveux des gens avant tout le reste: ils regardent vos dents. Ainsi, il a pu voir *sans les mains* que je n’avais pas eu d’extraction de dents définitives, tandis que ma voisine si. Il a pu citer tous ceux qui avaient des dents de travers, de même que je ne sais quelle appellation scientifique pour la forme de nos visages – car tout est lié, monsieur. En effet, beaucoup de gens l’ignorent, mais un mal de dos, un mal de tête voire même des problèmes d’ouïe peuvent avoir une origine dentaire. Ce fut très instructif – mais ça ne donne pas envie de croiser un urologue en soirée.
- Samedi prochain, c’est la Nuit Musicale de Beloeil... Qui fête ses 20 ans! Les organisateurs espèrent pour l'occasion atteindre les 20.000 spectateurs... Et c’est bien parti, 18.000 préventes sont déjà vendues! Bonne nouvelle pour l’asbl Asmae, rémunérée en fonction du nombre d’entrées. Cette années, comme chaque année depuis 5 ans, je fais partie des bénévoles qui viennent mettre la main à la pâte pour Asmae. Fini les présentations en costume, maintenant je fais barman, hahaaa! *Euh je sais servir une bière moi?* La soirée s’annonce exceptionnelle. Au menu, non pas un compositeur à l’honneur, mais un véritable “best-of” de la musique Classique, concocté parmi les oeuvres les plus connues des 20 plus grands compositeurs. Choisir c’est renoncer, comme on dit. Le feu d’artifice final est déjà annoncé comme le plus gros jamais créé pour l’événement. Amis lecteurs n’hésitez plus et venez à Beloeil cette année! Pour acheter vos places faites le via Asmae, ce sera plus avantageux pour eux (plus de bénef) et pour vous (exonération fiscale). Plus d’infos ici.
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