Voici la setlist de la première partie : Dance me to the end of love en entrée, le doublé The Future et Ain’t no cure for love, un Bird on a Wire hanté, le mythique Everybody knows, In my secret life (écrit par Sharon Robinson), un très très beau Who By Fire, That’s no way to say goodbye, Sisters of Mercy, Heart with no companion, puis Anthem, lors duquel il présente ses musiciens, avec poésie et profonde admiration.
Après l’entracte, Leonard est seul au clavier pour Tower of Song. Seul à la guitare, il nous fait une Avalanche bouleversante, puis Suzanne, son premier tube. Le groupe revient pour une chanson que je ne connaissais pas, une histoire de Gipsy Wife. La première standing ovation aura lieu juste après, pour féliciter le sublimissime The Partisan. Sharon Robinson chante sa Boogie Street, et puis c’est Hallelujah. Je n’avais jamais été fan de sa version, préférant le lyrisme déchirant de Buckley, mais là… Je ne l’avais jamais entendue comme ça, c’était simplement somptueux, j’en avais des frissons. Le groupe enchaîne alors Democracy, I’m your man, et Take This Waltz pour une deuxième présentation des musiciens et un premier salut. Et c’est pas juste un coucou. Leonard qui remercie, c’est la main sur le cœur, c’est le regard ému, sincère. T’as vraiment l’impression qu’il va remercier chaque spectateur personnellement. Chaleureusement. Tonnerre, que dis-je, tremblement de terre d’applaudissements. Avec So Long Marianne, que la salle reprend en chœur, je pensais que c’était fini… Mais non ! La basse entonne First We Take Manhattan, bien pêchu. Puis ce sera Famous Blue Raincoat, et l'un des plus beaux moments du concert : If It Be Your Will, d’abord récité par le poète dans un silence religieux, puis interprété par les Webb Sisters, l’une à la guitare, l’autre à la harpe. Dans la pénombre, Leonard écoute, les yeux fermés. WOW. Avant le deuxième salut, ce sera un Closing Time très enjoué. Leonard fait un petit speech et remercie « de garder ses chansons en vie ». Enorme standing ovation. Le concert se clôturera définitivement sur une chanson que je ne connaissais pas (style I try to leave you (titre exact?)), ainsi qu’une brève chanson reprise a capella par les dix artistes venus saluer. « Drive safely home. God bless you. »
Bref, ce concert était simplement splendide. Je suis très heureux de l'avoir vécu. La classe totale de cet homme...! On reconnaît les génies à l’intemporalité de leurs créations. Dimanche soir, j’en ai rencontré un. Là, j'essaie de m’en remettre.
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3 commentaires:
En effet, on n'en revient toujours pas de ce somptueux concert (dimanche). Merci pour cette note qui reprend chaque chanson et qui rappelle de magnifiques souvenirs. J'ai trouvé Leonard Cohen très émouvant à la fin lors de sa dernière intervention. Je ne sais plus quoi dire, c'était trop...
Bwaaah qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour être là...
Setlist:
Dance me to the end of love
The Future
Ain’t no cure for love
Bird on a Wire
Everybody knows
In my secret life
Who By Fire
That’s no way to say goodbye
Sisters of Mercy
Heart with no companion
Anthem
PAUSE
Tower of Song (seul avec ses choristes)
Avalanche (seul)
Suzanne (seul)
Gipsy Wife (titre exact?)
The Partisan (premier standing ovation)
Boogie Street (par Sharon Robinson)
Hallelujah
Democracy
I’m your man
Take This Waltz
Premier rappel
So Long Marianne
First We Take Manhattan
Famous Blue Raincoat
Closing Time
Deuxième rappel
I try to leave you (titre exact?)
envoi
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